NUNGESSER Charles.

Ensemble de 2 lettres autographes signées, adressées à sa mère : - Lettre autographe signée, adressée à sa mère. Buenos-Aires, « Mercredi 25 novembre 1913 » ; 2 pages in-4°. En-tête « Hôtel du Midi - Gagneux & Lafaille ». Il l'informe que du point de vue santé, le paludisme l'a enfin quitté. Côté professionnel, il a encore bien des difficultés. La société dans laquelle il travaillait à fait faillite et il n'a touché que la moitié de son dû. Sans travail, il a « pris le premier train pour Buenos-Aires et comme travail » il « espère pour lundi une place de mécanicien dans un grand garage ». Il évoque le départ d'un couple d'amis pour Paris pour y effectuer leur service militaire. Il s'inquiète d'ailleurs : « En parlant de service militaire, es-tu sûre que je suis en règle ? Informe-toi bien auprès de Monsieur Vaillant car si je n'étais pas en règle, si je retournais en France, ils me mettent tout droit au bloc. Mais je crois y être car ici j'ai fait tout le nécessaire, fais-le de ton côté là-bas afin que nous soyons tranquilles. » Il lui donne sa nouvelle adresse dans un petit hôtel français et peu cher : « C'est le principal. » - Tucuman, le 25 décembre 1913 ; 2 pages in-4°. En-tête « Gran Centenario Bar de Morra, Edippo y Comp. » Alors qu'il était à Buenos-Aires, à chercher du travail, il a reçu une lettre de Tucuman : « Un monsieur de Tucuman m'a écrit et m'a demandé si je voulais travailler dans l'automobile, j'ai accepté et je suis revenu à Tucuman. ». Il l'informe qu'il a passé quelques jours chez les Hautcoeur qui attendent toujours des nouvelles de sa mère. Il l'espère en bonne forme. Il est toujours en difficulté financière : « Une crise épouvantable passe sur l'Argentine, tout est hors de prix et à B. - A., il y a 6 000 chauffeurs sans travail. Comme tu vois, c'est triste. ». Il termine sa lettre en évoquant les grosses chaleurs et demande des nouvelles d'amis. Il espère lui raconter « tout cela de vive voix ». « Ton fils qui pense bien à toi et voudrais êtr