HÉBERT Antoine-Auguste-Ernest [Grenoble,... - Lot 224 - Oger - Blanchet

Lot 224
Aller au lot
Estimation :
150 - 200 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 150EUR
HÉBERT Antoine-Auguste-Ernest [Grenoble,... - Lot 224 - Oger - Blanchet
HÉBERT Antoine-Auguste-Ernest [Grenoble, 1817 - La Tronche, 1908], peintre et dessinateur français. 10 lettres autographes signées adressées au marchand de tableaux Hector Brame. Rome 26 décembre 1890 - 8 février [1892] ; 21 pages in-8°, dont 6 à en-tête de l'Académie de France à Rome. À propos de l'achat de tableaux, après une visite d'Hector Brame à Rome où Hébert achève son deuxième directorat à l'Académie de France. En décembre 1890, il indique l'adresse de deux artistes romains qui attendent la visite de Brame. « Mon élève [Alexis] Axilette accepte votre proposition tout en regrettant de vous céder un tableau non terminé. Quant à moi, j'aurais préféré vous entendre formuler un prix avant de dire le mien. Mais puisque vous avez voulu qu'il en fût autrement, je me rends à votre désir. Le tableau italien étant le seul et le dernier que je ferais dans ce genre pendant mon séjour actuel en Italie, je ne pourrais le céder à un amateur à moins de 12000 francs. Mais à vous Monsieur Graham, je le laisserai pour 10000 ». Le 20 février suivant, il fait envoyer une caisse contenant son tableau destiné à Madame Van Heyden, l'étude d'Axilette, et « une tête de la Natalina qui figure dans l'ombre derrière sa mère dans le tableau de la Bastardella (petite commission) que je vous prie d'accepter en bon souvenir de votre voyage à Rome ». Il espère que le tableau fera bon effet « avec son fonds qui représente un ancien palais devenu écurie. Image de la famille qui s'y est réfugiée ». Les lettres suivantes sont des lettres de réclamation pour obtenir les 10000 francs convenus « les appointements de directeur ayant cessé pour moi ». Au début de l'année 1892, on lui doit encore 2000 francs : « Je suis ici à terminer mes tableaux, attendant les premiers jours de beau temps pour travailler dehors. Mais n'ayant plus d'appointement, l'argent file vite. […] Je vous prie de penser que je suis hors de mon pays et dans une ville où on achète peu de peinture en ce moment ». On joint deux autres lettres autographes à Robert d'Ursel et à Mme Van Heyden, à propos du prêt éventuel du tableau acquis par cette dernière pour une exposition se tenant à Bruxelles à l'automne 1893.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue