HISTOIRE Ensemble de documents : - BOURBON,... - Lot 44 - Oger - Blanchet

Lot 44
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HISTOIRE Ensemble de documents : - BOURBON,... - Lot 44 - Oger - Blanchet
HISTOIRE Ensemble de documents : - BOURBON, Louis Auguste de Bourbon : Pièce signée. Versailles, 7 décembre 1702 ; 1 page in-folio, en-tête imprimé, cachet de cire rouge aux armes. Marges brunies, renforcées. Déclaration concernant l'interdiction de recueillir du salpêtre dans une maison située à Rosny, près du bois de Vincennes. « Nous deffendons tres expressement à tous salpestriers de quelque qualité et condition qu'ils soient d'entrer dans la maison de la veuve Amyot […] pour y fouïller et faire amas de salpestre, attendu que nous avons pris et mis ladite maison avec ses appartenances et dépendances en la protection et sauvegarde du Roi et la nostre specialle, sur peine aux contrevenants de punition corporelle et afin que personne n'en pretende cause d'ignorance. Nous avons permis à la dite veuve Amyot de faire mettre nos armes et pannonceaux aux lieux plus éminens de ladite maison ». Pièce contresignée par Pierre Chol de Torpanne, alors secrétaire des commandements du duc du Maine. - Brevet de garde national. Longjumeau 4 juillet 1790 ; 1 page obl. in-4, en partie imprimée, vignette gravée « Vive la liberté » et cachet de cire rouge de la ville de Longjumeau chef-lieu de canton. Plis renforcés. Certificat délivré à Claude Auguste Degoutte, âgé de 28 ans, enregistré en qualité de grenadier dans le Corps de volontaires et Garde nationale de Longjumeau. La pièce est établie par le capitaine Billain, contresignée par plusieurs officiers ainsi que par deux membres de la municipalité de Longjumeau, dont Henri Degoutte qui en fut le premier maire. - ANTIN, Louis de Pardaillan de Gondrin duc d' : Lettre signée adressée à MM. de la Manufacture des Glaces. Paris 1er mai 1728 ; 1 page ½ in-folio. « J'ai oüi dire qu'il y avait fort peu de belles glaces dans vos magasins et qu'une grande partie étoit défectueuse. Je vous prie de réveiller votre attention et de redoubler vos soins pour éviter de pareils inconvéniens. Vous savez combien votre manufacture a été attaquée et combien vous avez de jaloux, repandus par tout le monde […] Le service du roy souffriroit beaucoup si vos glaces continuent à être défectueuses ». Descendant de la marquise de Montespan, c'est en 1722 que le jeune duc d'Antin, alors âgé de 15 ans, avait reçu le titre de duc transmis par son grand-père, ancien directeur des Bâtiments qui avait supervisé les travaux du château de Versailles. En 1727, la Manufacture royale de glaces avait vu le renouvellement de son monopole en France mais devait cependant faire face aux attaques de partisans de la libre entreprise. - CORPORATIONS : Pièce imprimée. Tableau de comparaison entre les droits & frais de réception qui étaient exigés anciennement dans les Corps & Communautés & ceux qui sont fixés par le nouveau tarif. Paris, Imprimerie Royale, 1776. 6 pages in-4. Comparaison des nouveaux tarifs imposés par l'édit du 23 août 1776, rétablissant les corporations après leur abolition par Turgot au début de cette même année, décision à laquelle s'était opposé le Parlement et qui avait entraîné la révocation de ce ministre. « On observe que dans beaucoup de communautés, on recevoit plus de maîtres sans qualité que d'apprentis & que ces premiers payoient le double des autres ou environ ». Ce tableau établit la liste des 6 corps de marchands (des drapiers aux marchands de vin) et des 44 communautés de métier (des amidonniers aux pâtissiers). Les tarifs nouvellement institués représentent souvent une baisse de 50%, voire plus, des droits de maîtrise et des frais de réception dont devaient s'acquitter ces professions. En 1791, les corporations furent définitivement abolies et toute association professionnelle interdite, mettant fin aux dérives corporatistes de l'Ancien Régime. Un siècle plus tard, la loi dite de Waldeck-Rousseau autorisa la création de syndicats professionnels et la mise en place progressive de conventions collectives. - NOBLESSE : Manuscrit. Extrait d'un mémoire attribué au Parlement de Paris et adressé à Mr le Régent sur l'origine des ducs et pairs. Sans date [c. 1720] ; 3 pages ¼ in-4 sur un bifeuillet. Curieux document dénonçant l'ascendance, parfois peu noble, des familles ducales sous la Régence. Il est question des maisons de Crussol, La Trémoille, Béthune (dont les origines seraient incertaines), Albert de Luynes (« Luines, Brantes et Cadenet étoient trois frères qui n'avoient qu'un manteau qu'ils portoient tour à tour lorsqu'ils alloient au Louvre »), Cossé-Brissac (qui a peu d'ancienneté), Vignerot-Richelieu, Saint-Simon, Neuville-Villeroy (dont un ascendant était marchand de poisson), Estrées, Beauvilliers-Boufflers, Gramont (« Ils doivent leur grandeur à Catherine d'Andoüins leur grand-mère maîtresse d'Henri 4 »), Noailles (« les Noailles viennent d'un domestique de Pierre Roger, comte de Beaufort »), Cambon-Coislin, Aumont, Harcourt, Pardaillan-Montespan (qui descendrait du bâtard d'un chanoine de Libourne), etc. Le manuscrit, inachevé, se clôt ainsi : « Tel est Mons
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