POINCARÉ Raymond [Bar-le-Duc, 1860 - Paris, 1934], avocat, h - Lot 50

Lot 50
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POINCARÉ Raymond [Bar-le-Duc, 1860 - Paris, 1934], avocat, h - Lot 50
POINCARÉ Raymond [Bar-le-Duc, 1860 - Paris, 1934], avocat, homme politique français, président de la République. Ensemble de 4 lettres autographes signées. à Henri Roujon : 1908 : « Je vais relire avec joie vos délicieux "En marge". Je suis ravi de les voir édités chez Hachette. Vous voilà définitivement à l'abri des ennuis. » A M. Javel ; 1929 : « Avec mes meilleurs remerciements et mes félicitations pour le très bel exemplaire des discours de P. Valéry. » 20 décembre 1929 ; 2 pages in-4°. « Je suis un peu surpris de la manière dont je suis traité ce matin dans l'Ami du peuple. Je n'ai pas l'habitude de demander des rectifications aux journaux, et c'est sans doute la raison pour laquelle M. Francois Coty renouvelle à mon endroit des allégations complètement erronées. [] Je n'ai jamais été partisan de la politique du moindre mal. Mais, à la veille d'une catastrophe financière, j'ai cru devoir tout sacrifier à la nécessité du moment : tout sauf l'ordre et la loi. Aussi bien, n'ai je jamais eu envers les communistes les faiblesses dont je suis injustement accusé ! Il est faux que j'ai soustrait M. Cochin à des sanctions méritées. Je les ai, au contraire, demandées au Sénat, qui a refusé de me suivre dans un procès pour atteintes à la sûreté de l'État. [] Je n'ai jamais eu l'attitude qui m'est prêtée. Il en est aussi de tout le reste, notamment en ce qui concerne les "salades" avec les Soviets, que j'ai au contraire, rompues, alors qu'ils avaient été commencés avant moi et que j'avais pu en constater la vanité ». 18 octobre 1930 ; 1 page 1/2 in-8°. « Je lis ce matin, à la première colonne de l'Ami du peuple, qu'à Genève, en septembre 1928, M. Briand, agissant au nom du cabinet "d'Union nationale de M. Poincaré" aurait promis l'évacuation de la Rhénanie. Je n'ai jamais eu connaissance d'une telle promesse et je ne crois pas qu'elle ait été faite. Lorsque j'ai quitté le ministère en juillet 1929, le gouvernement que je présidais était entièrement libre d'examiner comme il l'entendait la question d'évacuation. J'avais toujours pensé - et répété publiquement - que nous garderions nos gages jusqu'à ce que le plan Young fût exécuté ». On joint une lettre signée adressée à M. G. Bureau (1923), abîmée.
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