JOSÉPHINE Marie-Josèphe Rose Tascher de La... - Lot 48 - Oger - Blanchet

Lot 48
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JOSÉPHINE Marie-Josèphe Rose Tascher de La... - Lot 48 - Oger - Blanchet
JOSÉPHINE Marie-Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais [Trois-Ilets, Martinique, 1763 - Malmaison, 1814], impératrice des Français. Ensemble de documents manuscrits et de correspondance concernant la succession de l'Impératrice Joséphine à la Malmaison. - Cave de réserve - Inventaire des vins et liqueurs restant en cave, le 1er juin 1814 au château de Malmaison. 4 pages in-folio. Liste sous forme de tableau indiquant le numéro de la cave, l'année de la récolte (de 1797 à 1807), le nom des vins et des alcools, le nombre de bouteilles ou demi-bouteilles. Une colonne est réservée aux observations, précisant la provenance, s'il s'agit d'achats (le plus souvent par le sommelier ou par l'intendant général Montlivault) ou de cadeaux. On relève une seule appréciation gustative, elle concerne des bouteilles de champagne mousseux de M. Moët, d'Épernay, il est noté : « mauvais ». Le compte indique plus de 6000 bouteilles et 800 demi-bouteilles de vins rouges, blancs ou rosés, rhums, portos, muscats, champagnes, anisettes, liqueurs, eaux-de-vie, etc. Plusieurs de ces bouteilles ont été acquises chez le duc d'Abrantès, et parmi les donateurs figurent le duc de Valmy (26 bouteilles de Johannisberg), le prince Eugène (138 demi-bouteilles de vins italiens, Cambacérès (23 bouteilles de vin de Madère), Rose Tascher de La Pagerie, la mère de Joséphine (20 bouteilles de très vieux rhum), le cardinal Maury (49 bouteilles de Tavel). - Catalogue de Tableaux et Antiquités. Liste de 170 tableaux, auteurs et sujets, numérotés de 1 à 337 avec des interruptions (et 5 lignes rayées), classés en partie par ordre alphabétique, de François Albane à Emanuel de Witt, puis de façon plus aléatoire où l'on relève les noms des plus grands artistes de la Renaissance jusqu'à quelques contemporains de l'Empire comme Joseph Vernet ou Nicolas Taunay. « Il y a de plus une belle collection de vases étrusques et antiquités d'Herculanum, 4 statues […] de belles tables de granit et en mosaïque, ainsi que des colonnes de marbre, &a, &a » (5 pages in-folio). Avec une seconde liste de cinquante de ces mêmes oeuvres (dont 3 rayées) avec la mention « à porter à Paris / ordre du 28 septembre [1814] » (2 pages in-folio). Citons parmi elles : Rembrandt, Portrait d'homme (n°106), Rubens, L'Enfant Jésus et St Jean (n°112), Léonard de Vinci, Vierge allaitant son enfant et Vierge et deux enfants (n° 134 et 135), Véronèse, Portrait de femme tenant un enfant (n° 141), Joseph Vernet Paysage d'Italie (n° 146), Carrache Polyphème et Galatée (n° 261), Van Dyck, deux portraits de Charles Ier et de sa femme (n° 245), Le Pérugin, La Vierge, St Jean et St Joseph (n° 272), Titien, La Vierge et l'Enfant Jésus (n° 284), Poussin, Paysage et fabriques de Rome (n° 293), Murillo, L'Ange gardien (n°318), Raphaël, Jeanne d'Aragon (n° 335). - Estimation des biens immeubles situés dans le département de Seine-et-Oise, établie entre le 8 août et le 4 novembre 1814 par l'avocat Simon Cordival et l'architecte Edme Bataille, sur demande du fondé de pouvoir du Prince Eugène (39 pages in-folio en un cahier cousu). Descriptions détaillées, avec mesures des superficies, donnant une valeur totale de plus de deux millions de francs. Une première section concerne le château et parc de la Malmaison (avec terres labourables, pâtures, bois, jardins à l'anglaise, voitures et instruments d'économie rurale), le domaine de Boispréau (bâtiments, jardins, pépinières, prés, terres labourables, bois, pièces d'eau), les terrains et bâtiments de Saint-Cucufa, le domaine de Buzenval, et enfin les terres louées par baux. Cette première partie est suivie d'un tableau récapitulatif. La deuxième partie est l'estimation des baux ordinaires ou emphytéotiques, ainsi que des rentes annuelles et foncières des terres de La Chaussée (acquises en 1813 mais dont l'usufruit appartient encore à Madame de Mesme). - 5 lettres adressées au baron Darnay, ami et secrétaire du Prince Eugène. 1816 et 1825-1826 et non datées ; 13 pages in-4 ou in-8. Envoi par M. Young d'une réponse du chancelier de l'ordre de la Couronne de fer, avec enveloppe seule de ladite réponse (Vienne 28 novembre 1816). Après le décès du Prince Eugène en 1824, il est question de la vente du domaine de Malmaison : en juillet 1825, le financier Henri de Pellapra se porte acquéreur, précisant que la Malmaison est dans un état déplorable malgré les frais d'entretiens faits par la princesse de Bavière et qu'il compte y habiter, avec son gendre et sa fille (Émilie, récemment mariée avec le comte de Brigode, laissait entendre qu'elle était la fille de Napoléon Ier). L'année suivante c'est le banquier Joseph Henry qui se dit prêt à acheter le domaine pour la somme de 2 millions de francs. On joint un fragment manuscrit d'un compte simulé du prix de vente de la Malmaison (1 page in-4, bord déchiré) ainsi qu'une note signée par le notaire Casimir Noël adressée au conseiller d'État Gaspard Gilbert de Lamalle à propos d'une offre d
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