ZOLA Émile [Paris, 1840 - id., 1902], écrivain... - Lot 66 - Oger - Blanchet

Lot 66
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ZOLA Émile [Paris, 1840 - id., 1902], écrivain... - Lot 66 - Oger - Blanchet
ZOLA Émile [Paris, 1840 - id., 1902], écrivain français. Ensemble de 7 lettres autographes signées. L'Estaque, 22 septembre 1877; 4 pages in-8°. [A Edmond Duranty]. « Il y a quatre mois que nous sommes ici, et je vous avais promis de vous écrire. Mais j'ai tant travaillé et j'ai eu si chaud que vous m'excuserez de mon apparent paresse. [] Je suis d'ailleurs enchanté de mon été. Le pays est splendide et me rappelle toute ma jeunesse. Ma femme va mieux. [] Pour en finir avec moi, j'ajouterai que j'ai travaillé vigoureusement à mon roman sans pourtant l'avancer autant autant que je l'aurai voulu. Le roman doit paraître dans le Bien Public à partir du 15 novembre. [] J'ai voulu donner une note absolument opposée à celle de l'Assommoir, ce qui me déroute parfois et me fait trouver mon roman bien gris. [] J'ai à vous faire bien des compliments sur une nouvelle de vous que j'ai lue dans le Temps : La Folie Morand. [] Votre gendre et votre beau-père sont deux figures superbes, et tout cela est très net, très vif, absolument remarquable. [] Je n'ai eu des nouvelles de Manet qu'indirectement , par Duret. Travaille-t-il, est-il dans un bon état d'esprit ? On m'a dit que le déconfiture d'Hoschédé avait jeté la misère dans le camp impressionniste. Je prévoyais ce plongeon depuis l'année dernière » Médan, 23 juin 1882 ; 2 pages in-8°, enveloppe jointe. à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché. « Vous êtes bien aimable et vos notes sur la fabrication suffisent. Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour les besoins du petit drame commercial qui me sert de fable. Vos notes sont excellentes. J'ai lu le volume de Pierre Giffard. Il me parait comme à vous injuste et même faux dans plusieurs parties. C'est bâclé. Il aurait fallu, pour un pareil ouvrage de documents purs, une entière exactitude. Moi qui écris une oeuvre d'imagination, je ne me permettrai pas de tels écarts. Enfin me voilà au travail. Le sujet est à la fois bien vaste et bien ingrat pour un roman. On devra me tolérer un peu de fiction, car il faut bien que je positionne la matière ». Médan, 10 novembre 1882 ; 2 pages in-8°, enveloppe jointe. à Léon Carbonnaux. « Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient. On vide toutes les cases, n'est-ce pas ? On jette les marchandises sur le comptoir ou à terre, et l'inventaire n'est terminé que lorsqu'il n'y a plus absolument rien en place. Mais il me faudrait maintenant des détails sur les écritures. D'abord le premier et le second ont-ils des rôles spéciaux dans l'inventaire ? Quel est leur part de besogne ? Et ensuite que font les commis qui écrivent ? [] J'ai pris l'inventaire comme cadre à un de mes chapitres. D'ailleurs je n'ai spécialement besoin que du travail dans le rayon des confections et dans le rayon des soieries. Il est inutile de me renseigner sur les autres rayons » Médan, 28 novembre 1882 ; 1 page in-8°, enveloppe jointe. à Léon Carbonnaux. « Excusez-moi, si j'insiste, si je deviens tout à fait importun. Vous seriez bien aimable de m'envoyer le plus tôt possible les renseignements que je vous ai demandés sur l'inventaire. J'attends pour me mettre à l'oeuvre. Ne me donnez que les grandes lignes, cela suffira. C'est malheureusement très pressé ». Médan, 1er décembre 1882 ; 2 pages in-8°, enveloppe jointe. à Léon Carbonnaux « Merci d'abord pour vos renseignements sur l'inventaire. Mais votre lettre m'étonne et me chagrine un peu. Comment avez vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ? Vous n'avez donc pas remarqué que tout le numéro est une "farce" Pas un des articles n'est authentique, ce ont des pastiches, et même fort mal faits. L'extrait donné n'est pas de moi, il est plein d'inexactitudes comme vous l'avez remarqué, sans compter qu'il est inepte au point de vue littéraire. [] Maintenant, il faut que je vous confesse l'énorme difficulté que j'éprouve parfois à être exact. Un traité commercial est une chose, et un roman en est une autre. Donc, il pourra arriver que certains passages de mon oeuvre vous choquent, car j'ai été obligé parfois de tricher. Ainsi vos détails sur l'inventaire vont me gêner beaucoup : ils n'entrent pas dans mon cadre » Bénodet, 10 septembre 1883 ; 2 pages in-8°. à une dame. « Le sieur Grimm, de Buda-Perth, est un simple voleur qui fait traduire mes romans au fur et à mesure de leur publication dans les journaux français, sans autorisation aucune. [] Mais il parait que nous n'avons pas de traité avec la Hongrie. J'attends la signature d'un traité, qu'on dit prochaine. Je vous prierai de me donner la réponse la plus prompte possible, au sujet de la traduction de La Joie de vivre []. Je vous répète que je n'accepterai q
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