MONTHERLANT Henry Millon de [Paris, 1895 - id., 1972], écrivain français

Lot 73
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MONTHERLANT Henry Millon de [Paris, 1895 - id., 1972], écrivain français
ERRATUM (fiche définitive) Tapuscrit avec additions et corrections autographes du roman Les Garçons. Environ 310 et 140 pages dont une trentaine entièrement autographes, la plupart in-4, avec 12 pages de brouillons et de notes C’est en avril 1969 que paraît ce roman dont les premières esquisses remontent à 1914 - Montherlant a alors 18 ans - et qui s'inspire de l'amour d'adolescent vécu par l'auteur en 1911 au collège Sainte-Croix de Neuilly. Le personnage central est Alban de Bricoules, l’Alban du Songe et des Bestiaires, qui noue une relation avec le jeune Serge Souplier, le Serge Sandrier de la première version de La Ville dont le Prince est un enfant. Dans la préface des Garçons, Montherlant explique que ce projet romanesque ayant pour noyau le sujet de La Ville lui a permis de satisfaire trois désirs : « traiter un même sujet en roman et en pièce, traiter un caractère de prêtre athée, traiter un mouvement de réforme » ; et plus loin, il définit son œuvre comme « un livre dont on doit sortir plus chrétien, si on l’est, et plus chrétien de sympathie, si on ne l’est pas, comme je suis sorti du Port-Royal de Sainte-Beuve »... Le tapuscrit présenté correspond à la rédaction entreprise en 1966 et au roman complet mais présente de nombreuses variantes inédites avec la version définitive qui comportera par exemple 22 chapitres contre 20 pour notre version : variantes sur quelques mots ou quelques phrases, sur le nom des personnages - Serge Souplier se nomme encore Sandrier, Paul de Linsbourg, Paul de Menvielle et Giboy, Henriet -, variantes dans les sous-titres de chapitres, la deuxième partie est titrée Les héroïsmes superflus et non Les opérations mystérieuses... On relève également de longs passages moins développés ou modifiés ultérieurement comme par exemple à la fin du chapitre IV (V dans le texte définitif) le dialogue entre le Chœur des garçons et l’Aède (Menvielle/Linsbourg), la séance de cinéma (chapitre VII [VIII]), ou la fin même du roman. Qu
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